Libération Blog des 400 culs le 8 avril 2009
Quelques extraits…édulcorés !!!
Jeudi 9 avril, à partir de 18 heures, le Musée de l’érotisme à Paris inaugure le vernissage d’une expo depuis longtemps attendue, désirée, espérée: celle de Jean-Pierre Ceytaire, peintre connu pour son appétit des femmes. Il leur fait des visages à la Modigliani et des corps de poupée
À déguster…
Jean Pierre Ceytaire est né en mai 1946 à Paris. Père prothésiste dentaire. Mère employée des postes. Il passe toute son enfance sur la butte Montmartre. Après un parcours difficile au Lycée Condorcet (renvoyé), il continue des études toujours aussi difficiles (dysorthographie, dyslexie, mémoire fantaisiste et sélective). Trois ans perdus pour ne pas avoir le bac. Il obtient son diplôme de kinésithérapeute et exerce passionnément son métier pendant 15 ans, sur le corps d’innombrables femmes qu’il malaxe comme des pâtes à gâteau. L’année de ses 40 ans, il organise une grande fête (Gangsters et petites putes). Il plaque tout. Il devient peintre. Il peint des madonnes charnelles…Son premier amour avait les yeux noisettes. Il ne l’a jamais oubliée. Il avait 6 ans. Sa première main dans la culotte, c’était pendant la séance de cinéma dans la classe à la maternelle chez «laflaisselle», rue labat. «Je n’ai jamais oublié son odeur de lait.» Il n’oublie jamais. Sur ses toiles, toutes les femmes qu’il a croisé se superposent pour ne former qu’une unique et sensuelle icône, virginale, dangereuse, soumise, dominante, amoureuse, pure et pute…